À Cap Malheureux, il y fait quand même bon vivre… Estivants et villageois y sont bienheureux ! Découvrez l’histoire de Cap Malheureux.
L’Angleterre n’avait négligé aucun effort pour se rendre maîtresse de l’Isle de France. Elle perdit la célèbre bataille du Vieux Grand Port contre les frégates de Napoléon mais les français finirent par capituler en Décembre 1810. La dernière division anglaise, débarquée aux environs du Cap, leur a été sans doute fatale !
Mais le Cap ne doit pas son nom aux malheurs des colons, mais plutôt aux nombreux navires qui y firent naufrage.
Pour l’instant, les préoccupations d’Antoine, pêcheur du village, sont autres. Il doit aller poser ses « casiers de crabe » à la queue du Coin de Mire demain matin. Il scrute l’horizon pour savoir comment la marée sera. Il est assis sur le sable, devant la célèbre chapelle au toit rouge, symbole de Cap Malheureux… incontournable photo pour carte postale et brochures touristiques. En toile de fond : la mer turquoise, le Coin de Mire, l’île plate, l’île ronde et le ciel bleu. C’est l’été, 3 flamboyants arborent fièrement leurs fleurs couleur ‘flamme’, essayant de faire de l’ombre à la belle ‘Notre Dame des Auxiliaires’… mais en vain ! Le toit rouge ne se laisse pas faire.
Antoine suggère d’aller faire une promenade dans le joli cimetière marin qui surplombe les îles du nord… ‘ene top la vue depi falaises’. (« La vue est imprenable sur les falaises »)
Cap Malheureux est paisible et reposant, plus sauvage que Grand Baie. Petites criques entre les pointes de roches volcaniques, Cap Malheureux est aussi un point stratégique pour la météo. En temps cyclonique, la vitesse des vents y est enregistrée et c’est souvent à cette pointe que soufflent les plus fortes rafales, dixit Antoine.
Mais à Cap Malheureux, il fait tout de même bon vivre… Estivants et villageois y sont bienheureux !
Ecrit avec amour par Camille Ducasse
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