Le MTC (Mauritius Turf Club) a été fondé dans le but de réconcilier les habitants de l’île autour de leur amour du cheval et des courses hippiques. Le 25 juin 1812 démarre la première journée de courses au Champ de Mars, le plus ancien hippodrome de l’hémisphère sud !
Un peu d’histoire : 1810, l’Ile de France tombe aux mains des anglais. Le MTC (Mauritius Turf Club), club hippique, est fondé dans le but de réconcilier les habitants de l’île autour de leur amour du cheval et des courses hippiques. Le 25 juin 1812 sonne l’inauguration de la première journée de courses au Champ de Mars qui est dorénavant le plus ancien hippodrome de l’hémisphère sud et le deuxième au monde.
Aujourd’hui, entre mars et décembre, c’est la saison hippique et c’est la folie ! Les mauriciens sont fan de courses et s’y rendent en foule tous les samedis. Ils sont passionnés, parfois connaisseurs, mais surtout « zougaders » (joueurs invétérés). Même le « training », l’entraînement matinal en semaine, attire de nombreux turfistes. Observer attentivement la forme du cheval mais surtout glaner les bons « tuyaux » pour le samedi. Dès la sortie du programme officiel, les commentaires vont bon train, des coins de rue jusqu’aux portes des salons mondains, chacun a sa petite idée, chacun a le bon « tuyau » … surtout ne pas en dévoiler la source car elle vient du collègue de bureau dont la sœur est amie au cousin du palefrenier !
Le moment tant attendu arrive, les chevaux entrent en piste et côté loges, les balcons sont vite assiégés. Aujourd’hui se dispute la ‘Princess Margaret Cup’, en mémoire à la visite princière sous l’ère coloniale. Les femmes arborent de belles tenues et de beaux chapeaux. Les autres grands classiques de l’année : le ‘Duke of York cup’, le ‘Barbe Cup’, et enfin le ‘Maiden cup’ qui en est le plus important.
Côté plaine, les parieurs se précipitent vers les barrières pour être bien places à l’arrivée.
C’est le départ… tout le champ de mars retient son souffle, au dernier virage, soudain, dans un même élan une extraordinaire ombre d’espoir envahit l’esplanade, les mêmes cris, les noms des chevaux scandés selon les espoirs des uns et des autres… les personnes placées en retrait sautillent pour essayer d’apercevoir le vainqueur, une atmosphère incroyablement électriques !
Georges Pernet, chroniqueur hippique américain en a fait l’expérience : “I have been all around the world, to many race tracks, but this one is truly unique. This is the most intimate and friendly atmosphere I have ever encountered”.
(« J’ai assisté à de nombreuses courses à travers le monde mais celle-ci est vraiment unique. C’est l’atmosphère la plus intime et conviviale qui m’ai été donné de vivre »)
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